©milena.

.ESPERANZA CLAUDIA ZAVETIERRI ♣

J'ai actuellement 22 ans , c'est dure de vieillir ?? Non mais c'est comme ça que vous avez appris à parler à une femme ? , j'habite à Las Vegas depuis Une petite semaine. . Je suis célibataire. Je suis né(e) le 14 avril 1989 à Roma . Je fais des études de Psychologie. Si on me demande dans quelle classe sociale je suis je répondrais : Riche.

.YEAH IT'S MY DIRTY LIFE ♣

I know who i am now , nobody can stop me .

21 juin 2010, Rome, Italie.

« Esperanza c’est de la folie, je refuse que tu partes comme ça ! » Ricardo venait de s’adresser à son unique fille. Elle était pour lui l’un de ces rares bijoux, sans prix, elle était sa propriété et il ce qu’il refusait c’était son départ. En effet, Esperanza venait de se décider, elle partait pour Las Vegas et d’ici peu. Pour Espe c’était un énorme changement. Elle n’avait jamais quitté l’Italie plus de trois semaines et il n’en avait jamais été question. « Papa je t’en pris, ce n’est pas comme si je partais pour toujours. Et puis tu n’as pas ton mot à dire, je te préviens voilà tout … » Elle essayait de se convaincre, mais la vérité c’est que son père aura toujours le droit de tout sur sa vie, elle lui devait énormément, et puis il faisait parti de ces gens auquel on ne refuse rien et à qui on doit le respect. Mais Ricardo n’a jamais représenté le moindre danger pour sa fille, en faite, sa position dans la mafia a permit à la jeune fille d’être protégée de tout. Enfant privilégiée dans une ville qui redoute la mafia, lorsqu’elle veut quelque chose, elle l’obtient à n’importe quel prix. Aujourd’hui ce qu’elle voulait c’était sa bénédiction. Ce n’était pas un « adieux » mais elle avait besoin de partir loin, et si elle avait choisi Las Vegas ce n’était pas par hasard. « Bellissima mia, Est-ce que tu as pensé à tes études ? Tu ne vas pas tout arrêter comme ça … » Lorsqu’il l’appela sa belle, elle eut un léger sourire d’enfant, penchant la tête sur le côté droit. Ce grand homme, craint de tous, était le plus adorable des père. Elle lui confirma alors qu’elle était déjà inscrite là bas et qu’il n’avait pas à s’inquiéter. Ricardo perdit la main pour cette fois, il était en colère mais ne montrerait absolument rien à sa principessa. Esperanza l’embrassa sur le haut du crâne, lui offrit ensuite un tendre sourire et alla rejoindre Maria-Annabella sa mère dans la cuisine. L’odeur qui émanait de cette pièce allait lui manquer. Sa mamma allait lui manquer, elle était absolument tout pour elle, si douce et si forte à la fois, elle était l’exemple à suivre et la vie n’avait pas toujours été tendre avec elle. Elle entra alors dans cette pièce si chaleureuse, embrassa sa mère avant de s’assoir à table. Cette pièce était la préférée de Esperanza. Pourtant piètre cuisinière, elle aimait se trouvait ici et observait sa mère cuisiner. Alors comme à son habitude Maria-Annabella lui servit un cappuccino maison et quelques gâteaux. Rien n’avait changé, c’était comme si elle avait toujours 8 ans mais à la place du café, elle avait le droit à un verre de lait chaud. « Mamma, est -ce que tu as entendu ce que j’ai dis à papa ? » Maria-Annabella prit la place en face de fille adorée et lui adressa un sourire démonstratif de son amour et de son soutient. Il n’y avait pas besoin d’y ajouter des mots, elle savait que sa mère la soutenait dans son choix et elle ne voulait que son bonheur. Ce que Maria-Annabella savait aussi c’est que Demetrio avait emménagé à Las Vegas 5 ans avant sa fille. Elle avait apprit cela de la mère de ce dernier. Leur deux familles sont tellement soudées, au point même d’en former une seule et unique, qu’elle avait même eut de rares nouvelles du jeune homme par la mère de ce dernier. Nouvelles qu’elle se garda de communiquer à sa fille, elle savait que leur relation n’était pas forcément saine, du moins c’était l’avis d’une femme vouée à l’amour de dieu, elle ne voulait pas que sa fille se laisse détourner. « Esperanza, dis moi, Demetrio sait-il que tu vas vivre à Las Vegas ? » Sujet sensible à l’horizon … Esperanza attrapa sa tasse du bout des doigts, trempa ses lèvres dans la crème et la reposa sur la table, lèchant ensuite sa lèvre supérieur pour déguster la crème. Elle baissa ensuite les yeux, observant les courbes parfaite de la poudre de café sur le haut de la crème. Non, il ne savait rien. Comment aurait-il pu savoir ? Elle n’avait plus de ses nouvelles. Alors oui la famille Puccinelli venait souvent chez eux, les réunions de « famille » étaient toujours d’actualités mais de ce qui se disait elle n’écoutait rien . La vie de la mafia ne l’intéressait vraisemblablement pas. Enfin elle entendait parfois des «  Oh notre petit va bien mais il nous manque tellement ! » sortant de la bouche de la belle mamma Puccinelli. Evidement qu’il manquait et pas qu’à eux, et pas seulement lors de ces stupides réunions qu’elle détestait tant. Enfin lorsqu’elle avait pensé à Las Vegas c’était en effet pour reprendre contact avec son meilleur ami d’enfance, son premier amour, elle ne savait pas ce que ça allait donné mais le résultat ne l’effrayait pas. «  Mamma, comment voudrais-tu qu’il le soit ? Je n’ai pas eu de ces nouvelles depuis son départ alors bon … On verra bien ! Mais ne t’inquiète pas pour moi, je resterai sur le droit chemin. elle passa sa main sur celle de sa mère et pour plaisanter, elle ajouta sur un ton amusant «  Et crois-tu que papa me laisserait sans surveillance . Elle rit légèrement à sa propre plaisanterie. Il était certain même que son père ne lâcherait rien mais au moins elle se sentait en sécurité, il y avait autant de gens qui les respectaient que de personne qui souhaitait leur mort. Esperanza discuta avec sa mère plus d’une heure. Elle la couvrit de baisers et de bénédictions, autant dire qu’elle aurait sans doute dieu de son côté pour cette histoire. Puis elle quitta la cuisine, laissant sa mère préparer le dîner. Ce soir là , Pablo Nanciati et Elena Valencia, deux des personnes les plus influentes selon son père. En réalité, ils l’étaient tous à leur manière, et rares étaient les enfants de la famille qui ne suivait pas le chemin de leur parent. Esperanza a toujours été fasciné par la psychologie et aidait les autres était l’une de ses priorités. Un peu bizarre de voir une fille de la mafia à la tête d’une association pour les sans-abris vous dites ? Et pourtant elle ne se considérait pas comme « une enfant de la mafia » mais tout simplement pour Esperanza Claudia , une femme déterminée et pleine d’ambitions avec ses défauts et ses qualités. Reste à savoir où se plaçait son nom dans tout ça …


3 juillet 2010, Las Vegas, USA.


« Nous avons le plaisir de vous annoncer que nous sommes arrivés à Las Vegas. Il fait 32° degrés et c’est une belle journée qui commence. Il est exactement 10h15. Nous vous souhaitons de passer un bon séjour parmi nous et n’oubliez pas que tout ce qui se passe à Vegas, reste à Vegas ! » Esperanza qui venait tout juste de s’endormir, ouvra les yeux dès les premiers mots prononcés par le Co-pilot. Elle se redressa sur le dossier de son siège et se recoiffa. Elle jeta un coup d’œil dans le hublot et un sourire bourré de curiosité s’étala sur son visage. Puis elle regarda les passagers qui se ruaient vers la sortie et attendit qu’ils disparaissent tous pour se lever et sortir de l’appareil, en remerciant au passage l’équipe qui c’était occupé d’eux. Prendre l’avion en première classe était devenue banale pour elle mais elle avait toujours eut énormément de respect pour ceux qui travaillaient à rendre son voyage plus agréable. Une fois dans l’aéroport, elle attrapa son Blackberry et téléphona à son père, encore une habitude qu’elle ne changerait pas . Ricardo lui annonça qu’il avait déjà réservé une voiture sur place pour la conduire jusqu’à son université. Cela l’a fit rire, elle s’y attendait de toute façon. Elle le remercia, lui lança un rapide « Ti amo papa », et il comme à son habitude, il ne fit qu’un simple bruit étrange pour confirmer que lui aussi. Oh ne croyez pas qu’il ne le pensait pas … c’était simplement trop compliqué pour son égo de dévoiler ce genre de choses. Elle raccrocha, sortit de l’aéroport et repéra une grande berline noire devant laquelle se tenait un homme en costume, enfin un homme … Imaginez plutôt hulk avec un costume se tenant comme si le président était dans la voiture. Elle avança l’air de rien vers la voiture, salua le garde du corps converti en chauffeur juste pour elle et entra dans la voiture lorsqu’il eut ouvert la portière pour elle. Lors de son inscription, elle avait du choisir l’une des confréries et s’y présenter. De toutes celles qu’elle avait visité, il n’y en avait qu’une qui lui correspondait : The Gardians. Le prestige de cette confrérie lui avait été communiqué bien avant son inscription et les dires se confirmaient. Lorsque le chauffeur la laissa enfin tranquille, elle traversa le campus et se rendit à la résidence qui avait accepté sa demande. Ses notes, son argent sans doute aussi lui permettait d’entrer dans l’Elite de l’Université Cassiope U, c’était pour elle un plus et elle était convaincue que son avenir se jouer en ce jour. Comme elle s’y attendait un peu, on l’accueillit avec beaucoup de classe, ici tout le monde s’estimait supérieur, elle s’y sentait à sa place. Puis une des étudiantes présente dans la salle commune lui proposa de lui faire visiter le campus, et Esperanza accepta avec grand plaisir. Il est vrai qu’elle craignait de se perdre dans cet immense ville d’étudiants. Alors qu’elles en étaient arrivées à l’énième bâtiment et que la curiosité de sa camarade commençait tout juste à fleurir, Esperanza aperçu un visage connu. Non pire, elle l’aperçu LUI. Là elle devint muette, et paralysée. Elle ne s’attendait pas à ça, en faite elle n’avait pas prévu de tomber sur lui par hasard et il ne fallait pas qu’il l’a voit non … Sa camarade la regarda et comprit que quelque chose la déranger, suivant son regard, elle put apercevoir quelques Snakes, dont Demetrio faisait parti. Ne se doutant de rien, elle les présenta à distance, sans qu’ils ne puissent les repérer. « Oh eux, ce sont les Snakes, plus égocentriques tu meurs ! Tu vois la jeune femme qui se trouve devant la poubelle ? C’est Autumn Jackson, la Co-présidente de la confrérie, et le garçon qui se tient juste à sa droite c’est … » Esperanza l’a coupa alors, « Demetrio Puccinelli … » Evidement elle ne comprit pas comment Esperanza connaissait son nom puis elle se dit qu’ils s’étaient peut être déjà croiser. Mais il était temps de poursuivre la visite, Esperanza préféra aller plus loin de l’autre côté, elle ne préférait pas qu’il l’a voit par hasard . Un snake ? Pourquoi ça ne l’étonnait pas ? Alors qu’elle était dans son nouveau lit, elle réfléchissait à la manière dont elle allait reprendre contact avec lui. Le revoir comme ça, faisait remonter en elle tout un tas de sentiments. Elle lui en voulait assez d’être parti comme ça et en même temps elle ne l’oublierait jamais et c’était le meilleur ami qu’elle n’avait jamais eut . Elle s’endormi alors douces pensées, après tout la nuit porte conseils.

All i need is one : Myself

5 Juillet 2010, Cassiope U, Université.


« Le fait qu’avant de savoir psychanalyser les autres, il faut savoir le faire pour soi-même, il n’y a pas de doutes la dessus, le jour où vous en serez capable, vous serez un véritable psychanalyste ! » Le professeur Davids parlait déjà depuis une heure de cette capacité et bien que certains avaient renonçaient à écouter les conseils de l’expert, Esperanza ne décrochait pas. Elle buvait chacune de ces paroles aussi vite qu’elle aurait une tequila. Elle réfléchissait à la manière dont elle pourrait arriver à faire une chose pareil. Comment être sûre que son jugement serait le bon ? Elle était donc en train de faire un essais quand la voix grave de Mr Davids raisonna de nouveau dans l’amphithéâtre. « Vous avez donc une demi-heure pour me rédiger un portrait psychologique de vous-même et ce sera à rendre à la fin de cette heure bien évidement ! » Alors qu’un soupir de désespoir se fit entendre dans l’amphi, Esperanza y voyait là une opportunité de montrer une fois de plus qu’elle était la meilleure. Elle attrapa son crayon, disposa sa feuille correctement face à elle et commença à rédiger ce portrait psychologique d’elle-même, qui ressemblait vaguement à cela :

Si on peut parler de difficultés d’intégration, ce n’est donc pas de moi qu’on parle. En effet j’arrive facilement à m’intégrés, que ce soit dans une nouvelle ville, dans un nouveau style de vie, ou un groupe d’ami. Je m’adapte facilement au changement et supporte très mal d’être dépassée par les événements. J’ai besoin d’avoir le contrôle totale de ma vie, et quand je veux quelque chose, je ne demande pas la permission. Mon père m’a souvent dit que c’était un « truc » de famille. Je pense plutôt que ce sont les relations qu’avaient ma famille quand j’étais petite, qui ont fait de moi ce que je suis aujourd’hui. Je suis assez sûre de moi, et je ne laisse surtout rien m’atteindre de trop prêt. Quand j’y crois, quand je m’investie je le fais à fond, et au risque d’être déçue en retour, je préfère garder mes distances. Ma mère appelle ça « la raison », j’appelle ça « l’instinct de survie ! » . Des craintes j’en ai pas mal mais la peur en elle-même ne fait pas partie de mon vocabulaire, je garde la tête haute en toute circonstance et je n’ai pas peur de mettre les mains dans le cambouis si il le faut. Cette fois je pense que ça vient de mon père ou du fait qu’il garde un œil sur moi. Je suis assez manipulatrice quand il le faut mais j’estime que ça fait partie de la détermination, et je m’en cache pas, je suis une gagnante. Ce caractère peut paraitre assez détestable mais si je tiens à une personne, je ne le fais pas à moitié, et je suis une personne digne de confiance. Après il est clair qu’il est aussi facile de me détester que de m’adorer et dans les deux cas, je préfère que ce soit clair, pas d’ambiguïté, ça m’énerve ! Ah oui je suis également assez nerveuse et colérique, ça vient surement de mon côté garçon manqué en tout cas ce qui est certain c’est que je ne m’énerve jamais à moitié mais souvent pour rien. Si vous pensez que j’ai un problème et bien vous n’avez encore rien vue . Si l’égo du président des Snakes vous fait peur, alors attendez de voir le mien. Je suis pire qu’un homme et tout ce qui touche à ma fierté est condamné à mort. C’est peut être ce qui me met le plus en rogne et je déteste être dominée. Cependant la vie est mon terrain de jeu, et j’aime faire la fête déconner et rire de moi-même tant que ça vient de MOI. Oui parce que jusque là vous pouviez penser que j’étais coincée, frigide et tout ce qui s’en suit, mais ce n’est pas le cas. J’ai grandi dans un univers où on ne nous le permet pas et où chaque minute compte. Alors depuis toujours j’aime me « dévaloriser » un peu en exécutant des gages un peu débile, cesser de travailler pour laisser place aux jeux. La vie est courte après tout mais je sais où sont mes limites.

Alors si après ça vous jugez que je ne suis pas dans la « norme » de société, je vous l’accorderez ! Je préfère ça , je suis une anti conventionnelle, attachée aux valeurs familiales mais très peu aux traditions !

Doucement mais surement, elle finissait son devoir et la demi heure lui parut moins longue mais elle avait terminé son devoir et en était assez fière d’ailleurs. En se relisant, elle pensa : «  Mais quelle personne horrible je dois être ! Je ne me supporterai pas ! » puis la fin du cours sonna et elle alla rendre son papier à son professeur qui comme à son habitude paraissait pressé de découvrir ce qu’elle réservait encore dans son devoir. C’était tout elle, elle adorait surprendre et c’était le genre de sujet dans lequel elle pouvait se lâcher complètement.

Everybody needs a soul sister. I found mine.

Années 2000-2007 Rome, Italie .


  « Demetrio ! Prends le cahier derrière toi et arrête de jouer avec les chaussures de papa si il te voit il te tue ! » c’était bien sûr à prendre à la légère mais à cet âge là, les enfants craignaient encore leurs parents. Vivre en tant qu’enfants de familles mafieuses avait rendu leur vie beaucoup plus facile mais derrière ça, il y’avait tout ce qu’ils entendaient dire à leur propos. La Mafia tue des gens , trafique et même si ils aimaient leur parent, parfois Esperanza se demandait ce que ce serait d’être dans une famille ordinaire, sans avoir de garde du corps ou sans que personne ne vous craigne. Leurs camarades les respectaient par obligation et les parents ne leur reprochait jamais rien , un peu comme leurs professeurs. A croire qu’ils avaient un couteau sous la gorge. C’est cette différence qui avait rapproché Demetrio & Esperanza , ils étaient issues de deux familles qui se connaissaient très bien et ils étaient amenés à ce voir plusieurs fois par semaine. De compagnon de jeux de cubes, ils étaient devenus des confidents, des sentiments avaient suivi mais le mélange entre amitié et amour à 10ans on ne le comprend pas trop. Quoi qu’il en soit il fut un ami fidèle jusqu’au bout et les petites réunions entre leurs familles étaient devenus de véritables cours de récréations. Puis il y’avait eut l’adolescence. Les crises, la rébellion et la période où tout ce chamboule. Ils trouvèrent une assurance commune l’un envers l’autre et ce rapprochement les poussa à échanger leur premier baiser. Ce n’était pas un souvenir comme un autre. Il représentait une première fois qui marqua Esperanza pour le reste de ses jours. Leur popularité de lycéens les avait entrainer dans cette voie parce que le baiser ne fut pas tout. Un an plus tard, ils franchissaient une limite. Un baiser ce n’était rien, une prise de main ce n’était rien non plus. Ils se fréquentaient, et c’était naturel. Un cadre Idylle, de vrais sentiments pour leur âge et ils succombèrent aux charmes corporels. Leur première fois fut tout simplement parfaite, Esperanza ne voyait plus personne d’autre que lui. C’était Demetrio par-ci, Demetrio par-là . Et ce durant trois ans. Pour leur jeune âge ce n’était pas fréquent et il était certain que le père de la belle ne voyait pas cela d’un très bon œil, on ne touche pas à sa fille chérie. Pourtant ils avaient pu le vivre à fond, ils se connaissaient plutôt bien et ils avaient la chance de venir du même univers. Mais malgré les espérances de la belle, rien ne resta tout rose. En effet, un soir, alors qu’ils dîner en famille. La mère de Demetrio se mit à supplier Demetrio de ne pas partir . Partir ?? Mais où ça ? Ce soir là, le repas de sa mère n’avait pas le même goût que d’habitude, et quelque chose d’amère l’empêcha de poursuivre ce repas. Mais face aux autres, elle devait être discrète, alors malgré la gorge nouée, elle trouva le moyen de lui poser la question. «  Humm tu pars ? » Elle n’arrivait même pas à le regarder, il ne lui avait pas parlé de ce départ et elle ne comprenait pas trop ce que cela voulait dire. Puis lorsqu’il prononça les mots : « Las Vegas » , « Cassiopé Universty, Etudes en criminologie. » elle comprit que c’était tout simplement la fin de son premier amour. Il avait expliqué avec beaucoup d’ambition, comme un jeune homme de 18 ans promis à un grand avenir, qu’il était passionné parce qui se trouvait là bas et que ce serait pour lui une grande chance. Esperanza ne voulait pas en attendre plus, elle se leva de table, prétextant qu’elle était malade et alla s’allonger dans sa chambre. Plus tard, un peu avant le départ de la famille Puccinelli, quelqu’un vint frapper à sa porte. Elle ne répondit pas, et la voix du visiteur la plongea dans un profond regret. « Esperanza s’il te plais réponds et laisse moi rentrer . J’aurai peut être dus t’en parler avant mais c’est pas grave, on gardera contact . » Contact ? Mais qu’Est-ce que « contact » voulait dire au juste ? Elle le connaissait, c’était un séducteur dans l’âme et elle une harpie jalouse, elle ne voulait pas garder « contact » si c’était pour rencontrer ses autres conquêtes. Ce soir là, Esperanza ne le laissa pas s’expliquait et las d’attendre devant la porte il s’en alla.
Lorsque l’heure du départ arriva, Esperanza fut tout de même présente, elle n’était pas enchantée mais après tout le temps qu’ils avaient passé ensemble, il fallait qu’elle lui souhaite bonne chance pour la suite. Alors qu’ils se disaient au revoir, quelques minutes avant son embarquement. Elle l’enlaça tendrement et lui glissa un petit mot dans sa poche puis s’en alla aussi vite qu’elle était arrivée. Lorsque Demetrio monta dans l’avion et qu’il ouvrit le petit mot , il y trouva ces quelques mots : Tu vas tous les surprendre. Bonne chance pour la nuit Demetrio (a) . ti amo. Ces derniers mots étaient véritables et elle n’avait jamais autant prêté d’attention à une personne qu’elle l’avait fait avec Demetrio. Suite à son départ, elle avait préféré se barricader et éviter tout contact avec lui ou avec sa famille. Elle mit un point d’honneur à ne jamais le remplacer et malgré ses nombreuses aventures, dès que son partenaire s’enflammait un peu trop, elle arrêtait tout. La rentrée à la fac se fit donc sans Demetrio mais ça ne l’empêcha pas d’en profiter et de continuer à vivre sa vie et puis un jour, elle avait eut ce cour sur ce que le « manque » peut provoquer chez les personnes qui paraissent forte d’esprit. Elle s’était trop bien reconnue dans ce que racontait son professeur et elle a donc décidé de tout plaqué. Laissé l’Italie derrière elle et d’aller retrouver son ami d’enfance à Las Vegas. L’Université y était bien plus prestigieuse, elle avait largement le niveau et voulait absolument le revoir. Ca faisait bien trop longtemps maintenant. Ce n’était peut être pas une bonne idée mais elle y allait avec des intentions sages. Evidement, elle ne s’attendait pas à ce que les choses soient chamboulées en le voyant sur le campus mais ce dont elle avait d’abord besoin c’était de retrouver son ami … et ensuite lui. Ces motivations pour venir à L.V n’étaient pas les bonnes mais il fallait qu’elle le fasse et prendre un peu de distances avec son père n’était pas plus mal. Ces retrouvailles allaient-elles les perturber ? Ou alors allaient-ils simplement en profiter pour retrouver cette complicité infantile ? C’est une affaire à suivre …

.NEED YOU ON MY WAY ♣

©midnight poison.

♣ PSEUDO/PRENOM : Mymy ou chounette. ♣ AGE & NIVEAU DE RP : 17 ans , je dirai que je me débrouille assez bien, je note un 7/10 ?. ♣ COMMENT ÊTES VOUS ARRIVE ICI ? Alors là c'est une bonne question ! Je parcourrais PRD tout simplement à la recherche d'un coup de coeur . ♣ VOTRE AVIS SUR LE FORUM : AMAZING !! déjà j'adore le design, et les couleurs qui ont été choisies. Puis Jensen Ackles alias Dean quoi (a) Ensuite j'ai trouvé les admins a qui j'ai parlé très patients et adorables donc c'est +++++ . Bref Longue vie au forum ! ♣ VOTRE AVATAR & GROUPE CHOISI : Eliza Hotness Dushku pour gardians. ♣ MOT DE LA FIN : .