« Bonjour mademoiselle Forlan. Asseyez vous je vous en prie » la jeune blonde prit place dans le fauteuil rouge en face de l’homme au cheveux grisonnant. Elle regardait partout autour d’elle, elle inspectait la pièce. Victoria se trouvait en face d’un psychologue, à 21 ans elle n’aurait jamais pensé allé voir un psy mais sa mère lui avait demandé de voir quelqu'un pour parler un peu, elle pensait que ça serait bien pour elle, pour essayer de surmonter la mort de sa sœur. Même si la jeune fille disait qu'elle allait mieux depuis quelques temps, intérieurement elle était encore très malheureuse. « Pourquoi êtes vous là mademoiselle? » , Vicky le regarda surprise par cette question « Peut être parce qu’on m’a demandé de venir vous voir monsieur. » « Donc vous ne venez pas de votre plein grès, mais êtes vous prêtes à jouer le jeu tout de même. Me parler de vous, de votre famille, de vos amis…enfin me parler de tout ce que vous voulez » elle croisa ses jambes et s’enfonça dans le fauteuil « Oui je crois. Mais je dois vous avertir que ma vie n‘est pas simple, elle n‘a rien d‘intéressant, je suis juste une jeune femme qui n‘ a pas eu vraiment de chance et selon la plupart de mes proches, je suis folle. » Le psychologue sourit et griffonna quelque chose sur son calepin, la jeune fille allongea le cou pour essayer de voir mais elle ne pouvait voir que des graffitis de sa place, elle repris sa place et regarda par la fenêtre. « Je vous écoute mademoiselle forlan, quand vous vous sentirez prête. Commençait par ce que vous voulez. »
La jeune blonde attrapa son sac et sortit son journal intime « Ça vous dérange si je vous lis des passages de mon journal et que je vous explique après. Je n’aime pas trop parler de moi comme ça, alors lire ce que j’ai écrit c’est plus simple pour moi. » , le psychologue lui fit un signe positif de la tête, la jeune femme inspira profondément et commença à lire un passage de son journal.


« Quand j'étais enfant, ma mère m'a dit que j'étais une pièce dans ce ciel bleu qui arrivée sur cette terre parce qu'elle le souhaitait très fort. C'est seulement plus tard que j'ai réalisé que ce n'était pas vraiment la vérité. La plupart des bébés sont des coïncidences, quelques part dans le monde deux âmes se recherchent, ils couchent ensemble et bam coïncidence. Voilà comment naissent les enfants. Je suis sûre que vous avez tous entendu ces histoires où on vous raconte l'histoire de ces parfaites petites familles, mais la vérité la plupart des bébés sont dû à un trop d'alcool pendant les soirées et un manque de contraceptions. Ce sont des accidents, il n'y a que les personnes qui ont des problèmes pour avoir des enfants qui prient pour en avoir. Et moi? Je ne suis pas née par accident. Je n’aie pas non plus été désirée, mais on va dire que je devais naître. Ma grande sœur, Mareesa était malade, elle avait un cancer et pour la sauver seul quelqu’un de compatible pouvait lui donner de la moelle osseuse, mais ni mon père, ni ma mère n’était compatible. Ni mes grands parents, alors la seule chose possible était de concevoir un enfant qui serait à coup sûr compatible pour sauver Mareesa. J’ai été conçue génétiquement compatible avec ma grande sœur. Certes mes parents étaient heureux d’accueillir une nouvelle tête blonde dans la famille, ils m’aimaient autant que ma sœur, il n’y avait pas grande différence, sauf qu’elle était mourante. J’ai passé une grande partie de mon enfance dans les hôpitaux, je ne me souviens pas tellement de mon enfance et je crois que c’est dommage puisque tout le monde dit que l’enfance c’est la période la plus heureuse d’une vie, parce qu’on ignore tout de la vie. Lorsque je regarde les albums photos, ma sœur y présente sur chaque page, à chaque étape de sa vie, il y a aussi des photos de moi, mais pas beaucoup. Je passe d'un seul coup du stade de nourrisson à celui d'enfant de dix ans. Je n’en veux pas à me parents non, ils m’aiment et se préoccupe de ma vie mais… oui il y a un mais. Ma sœur et sa maladie prenne trop de place dans notre vie pour que je puisse mener une vie de petite fille comme les autres. Ne pensez pas que je me plains, non, mais parfois en y repensant je trouve ça dur. J’ai compris une chose à la mort de ma sœur si vos parents vous ont eu pour une raison précise, alors cette raison a intérêt à exister. Parce que si elle disparaît, vous disparaissez aussi. Et dans elle, j’ai du mal à me rappeler qui je suis. J’ai une question à te poser cher journal, est ce que quand tu donnes ton cœur à quelqu’un et que cette personne meurt. Est-ce qu’elle emporte ton cœur avec elle ? Est-ce que tu passes le reste de ta vie avec un trou dans la poitrine que tu ne pourras jamais remplir ? »


«Pourquoi vous dîtes "J’ai compris une chose à la mort de ma sœur si vos parents vous ont eu pour une raison précise, alors cette raison a intérêt à exister. Parce que si elle disparaît, vous disparaissez aussi" avez vous l'impression que vos parents ne voulaient plus de vous? » Victoria soupira et regarda par la fenêtre, puis avant de répondre elle bu une gorgée d'eau et reposa son verre sur la table basse à sa droite « Parce que c'est la vérité. Je ne suis pas une enfant désirée en premier lieu, je suis arrivée dans ce monde dans le but de sauver ma sœur, mais je n'aie pas réussis. Enfin je n'aie pas voulu l'aider, mais c'était elle qui m'a demandé de ne pas le faire. Elle ne voulait plus souffrir, et elle voulait partir » le jeune psychologue griffonna encore sur son carnet cela ne plaisait pas vraiment à Victoria, elle n'aimait pas ne pas savoir ce qu'il écrivait sur elle. C'est vrai après tout il pouvait écrire sa liste des courses comme des choses sur les paroles de la jeune fille.

« Mareesa était ma sœur, et elle était une fille aussi. Elle me manque, lorsque j’étais plus jeune et que lui aie demandé si lorsqu’elle allait mourir j’allais arrêter d’être la sœur de quelqu’un, elle m’a répondu bien sûr que non, on est sœur pour la vie quoi qu’il arrive. Mais j’ai ce trou dans mon cœur que je n’arrive pas à combler, c’est horrible. Parfois j’ai l’impression qu’il va mieux, qu’il a presque disparu mais ce n’est juste que pour un moment. Quelqu’un m’a dit un jour, que la mort n’était pas la perte la plus dure dans la vie. Le pire est ce qui meurt à l’intérieur de nous pendant que l’on vit. Parfois je me demande ce qui se serait passé si c’était moi qui avait été à sa place. Si c’était moi qui avait été malade. Est-ce que vous vous êtes déjà demandé ce que serait le monde, ce que ferait votre entourage si vous partiez tout d’un coup ? Comment réagirait les gens qui font partit de votre vie ? Mais tout ce qu’on peut imaginer c’est faux. On ne peut pas prévoir la réaction des personnes, on ne peut pas dire ce qu’ils feront ou non, parce qu’au fond nous les connaissons pas vraiment. Le deuil est comme un océan, c’est profond et sombre et plus grand que ce qu’on peut imaginer. Et la peine qui l’accompagne est un comme un voleur dans la nuit, calme, persistante, injuste, et elle diminue avec le temps, la foi et l’amour. Même si cela fait maintenant 10 ans après la peine est toujours là, pourtant on m’a toujours répété que la peine diminuer avec le temps. Rose Kennedy a écrit « on dit que le temps guérit les blessures. Je ne suis pas d’accord, les blessures restent. Avec le temps, l’esprit pour se préserver, recouvre les cicatrices et la douleur diminue mais elles ne partent jamais. » Je suis aussi d’accord avec elle. Mes parents ont divorcés quatre ans après le départ de ma sœur, pourtant ils s’étaient jurés que cela ne changerait pas et qu’ils resteraient unis quoi qu’il arrive, mais la vie est injuste parfois. Et moi dans tout ça ? j’ai vécu ma vie de mon côté, je me suis débrouillée comme j’ai pu. Mon père est partit vivre dans le sud du pays, je suis restée avec ma mère qui ne voyait pas ma présence. Elle a commençait à boire un peu le soir, une manière de se détendre après sa journée de travail, c’est ce qu’elle me disait et ce qu’elle disait à mes grands parents pour nous rassurer. Et puis elle buvait un peu plus chaque soir. Et elle est devenue dépendante à l’alcool. Mon adolescence tourna autour de ma mère et l’école et pas facile de tout gérer étant une jeune ado qui n’a qu’une seule envie s’amuser.»

«C'est à ce moment là que vous êtes venue habitée avec votre père » « oui, heureusement que mon père vivait à Vegas parce que je n'aurais pas voulu aller vivre ailleurs. Ma mère est partie en cure de désintoxication et le juge a préféré me placer avec mon père plutôt que dans une famille d'accueil » le psychologue s'avança dans son siège « Quand vous me le dites j'ai l'impression que vous auriez préféré une famille d'accueil. Est ce que je me trompe? » elle se leva et se dirigea vers la bibliothèque du médecin, elle fit glisser ses doigts sur la tranches des livres « Je sais pas trop. Peut être. A certain moment j'aurais souhaité être dans une famille d'accueil parce que je me dis que j'aurais su pourquoi j'étais malheureuse, et d'un autre côté être avec mon père qui a vécu la même chose que moi est aussi une bonne chose. » Elle attrapa un livre, sans rien dire mais avec un simple geste elle demanda au psy si elle pouvait le prendre, le jeune homme en face d'elle lui fit un signe positif de la tête. « Pourquoi ce livre? il parle des troubles psychiatrique sur les jeunes enfants? ce n'est pas vraiment le genre de lecture qu'une fille comme vous a d'habitude. » , Victoria se retourna vers son psy et se rassit sur le fauteuil rouge, « Je pensais que les psychologue ne jugeait jamais les gens. Qu'est ce que vous entendait par une fille comme moi? » , le médecin était tout à coup un peu mal à l'aise, il n'avait pas l'habitude qu'on lui pose des questions, c'était toujours lui qui les posaient «Je ne voulais pas vous froisser mademoiselle, je voulais simplement dire que les jeunes filles de votre âge en général préfère lire les histoires d'amour, ou les histoires avec les vampires. » , Vicky sourit «Je n'aime pas faire comme les autres, je me fond dans la masse dans ma vie de tous les jours mais lorsque je suis dans mon monde je ne fais pas comme les autres. Je suis fascinée par les sérials killer, je fais des études de criminologie pour comprendre ce qui se passe dans leurs têtes, je veux comprendre comment ils en arrivent là, qu'est ce qui déclenche cette envie de tuer d'autres êtres humains, et notre professeurs nous a dit que cela venait bien souvent de troubles dans l'enfance. Et il a cité cet auteur. » . Le psychologue n'aurait jamais supposé que la jeune blonde en face de lui aime ce genre de lecture, et surtout fasse ce genre d'étude. Mais tout le monde peut se tromper, et il l'avait juger sur les apparences ce qu'il sait être mal. Il s'était pris à son propre piège.
«Bien mademoiselle , la séance est finie pour aujourd'hui, on se revoit dans deux jours? » , Victoria attrapa son sac et fourra son journal intime dedans ainsi que le livre qu'elle venait d'emprunter. « oui à demain. Bonne journée monsieur. »
La jeune étudiante sortie du bureau, elle soupira une fois à l'extérieur du bâtiment, elle mit ses lunettes de soleil et se dirigea vers l'université de la ville. Bien qu'au début elle n'avait pas du tout envie d'aller voir ce psychologue, elle se disait que cela lui faisait du bien de parler à une personne extérieur.

CANDICE !
Je crois que Jessica est en cours de fiche. (:
Bienvenue en tout cas et bonne continuation.

candice ♥
welcome.
bonne continuation pour ta fiche.

Candice est un excellent choix
&. bienvenue =)

Bienvenue chez les Guardians. Tu es validée. Bon jeu.