©heart uncharted

.SHAKESPEARE HALE WHISTLER ♣

J'ai actuellement vingt et un ans, j'habite à Las Vegas depuis trois ans. Je suis célibataire pour le moment. Je suis né(e) le sept mai 1989 à New York. Je fais des études de Lettres & Langues Vivantes Étrangères. Si on me demande dans quelle classe sociale je suis je répondrais : aisée.

.YEAH IT'S MY DIRTY LIFE ♣

Enfin, la cloche sonnait. Cela annonçait la fin des cours, et comme tous les autres enfants de mon âge, je me ruais vers la sortie le sourire aux lèvres. Malheureusement, alors que tous les autres retrouvaient leurs parents au bord de la rue, je devais attendre une voiture pour me ramener chez moi. J'aurais voulu que ma mère soit là, qu'elle me prenne dans ses bras, qu'elle me donne mon goûter, mais apparemment, ce n'était pas comme cela que ça marchait dans la famille. Enfin, pour moi en tout cas. La rue se vida petit à petit et je pus regarder des deux côtés voir si cette voiture arrivait. Mais toujours rien. Pour m'occuper, je m'asseyais dos au mur et commençais à bouquiner. C'était quelque chose que j'adorais faire. Je ne lisais pas des choses de mon âge. Mon auteur préféré était Dickens, et j'adorais Great Expectations que je relisais et relisais autant de fois que je le pouvais. Je me distinguais des autres par mes notes excellentes, mes centres d'intérêt spéciaux et ma manière de me comporter. Je ne savais pas parler aux autres, me comporter normalement, c'était quelque chose que je n'avais jamais appris à la maison. On ne faisait pas vraiment attention à moi, alors, je ne pouvais parler qu'à des gens imaginaires qui me lassaient rapidement, toujours prévisibles, puisque c'était moi qui les inventais. Finalement, alors que j'étais en plein dans l'action, la voiture arriva et je poussais un soupir d'exaspération. Trente minutes de retard ! Je jetais mon sac à l'arrière et m'asseyais. Je n'habitais pas si loin mais mes parents voulaient surement que j'attire l'attention. Ils étaient aisés et ne perdaient jamais une occasion de le montrer. Sauf que là, c'était un peu râpé, puisqu'il n'y avait plus personne aux alentours. Je regardais par la fenêtre les poteaux télégraphiques pour m'occuper, et je les comptais. Ce jour n'était pas comme les autres jours de la semaine. En effet, je ramenais mon bulletin, qui comptait plus de A que je ne pouvais en compter. J'étais fier de moi, et j'espérais sincèrement que mes parents le seraient aussi. C'était le sourire aux lèvres que je descendais dans l'allée qui menait à la villa et rentrais à l'intérieur. Personne à l'horizon, j'allai dans ma chambre pour poser mon sac et cherchais la petite famille dans toutes les pièces. Finalement, dans la salle à manger, je les trouvais avec .. mon frère. « Oh Shakespeare viens, viens admirer ton parfait grand frère qui a eu un bulletin excellent ! » « En fait je .. » «  Allez, approches toi ! » Je ne disais rien et m'approchais. Il possédait plus de A que moi malheureusement, surement parce qu'il étudiait plus de matières au collège. Moi, je n'étais qu'à l'école primaire. Je sortais timidement un papier de mon sac, mon bulletin, et le posais sur la table. « Je voulais vous dire que .. » « Ah, notre fils ! Il sera un grand avocat, pourquoi pas président de la république ! » Je baissais les yeux. Il n'y en avait toujours que pour lui, Ashton. Il m'énervait au plus haut degré. « Mon bulletin, vous voulez le voir ? » « Plus tard chéri .. regarde ces appréciations .. » Les larmes aux yeux, je reprenais mon bulletin et courais en direction de ma chambre. Il avait toujours toutes les attentions, il était la fierté de mes parents et j'étais le vilain petit canard. A quoi cela servait au final, de faire tous ces efforts si je n'étais jamais reconnu pour ma valeur ? Je m'autorisais à pleurer une fois enfermé dans ma chambre. Je n'arriverai jamais à le dépasser. *** Assis sur un canapé qui était plus inquiétant qu'autre chose, une fille sur les genoux, je goûtais à ses lèvres entre mes gorgées d'alcool. Je devais avoir une haleine horrible, avec tout ce que j'avais avalé durant cette soirée. Je ne connaissais même pas le nom de cette femme qui se trouvait à maintenant m'embrasser dans le cou, mais surement que je le connaitrai le lendemain matin, quand nous nous éveillerions dans le même lit. Cela ne me dérangeait pas de coucher avec des personnes que je ne connaissais pas, c'était presque devenu banal pour moi. J'avais relativement changé depuis mes plus jeunes années. Voyant que je n'arriverais pas à la hauteur de mon frère, j'avais décidé de devenir une plaie pour ma famille, en gros, tout l'inverse de lui. A défaut de pouvoir lui ressembler, je pouvais être un être totalement différent. Et ça marchait, un peu. Mes parents me réprimandaient, c'était toujours mieux que d'être ignoré. « Je vais chercher quelque chose à boire » « Prend ton temps. » Je lui adressais un sourire et prenais plusieurs gorgées de la bouteille d'alcool que j'avais à la main, et commençais à me lever. Ma tête commença à tourner et j'eus peur de tomber par terre, ce qui ne fut, bien heureusement, pas le cas. Je me dirigeais à tâtons vers le mur opposé à celui où le canapé était apposé, et lançais des salut à la va vite aux autres qui étaient à la fête. Je n'avais pas la fête à danser, et quand mon amie d'un soir revint avec deux verres, je bus cul sec et l'embrassais plus passionnément. Nous étions pratiquement tous des mineurs, et n'avions donc pas le droit de consommer de l'alcool. Mais franchement, il était tellement facile d'en trouver que je ne me demandais pas s'ils le faisaient exprès pour ensuite les prendre en flagrant délit. Cette pensée ne fit pas plus qu'un tour dans ma tête, j'étais reparti dans les baisers et les caresses. Cette fille ne me plaisait même pas physiquement, ce n'était que pour le plaisir. « Oh merde merde, la police arrive ! » J'étais encore un peu dans le gaz alors je ne bougeais pas vraiment. Seulement, la fille sur mes genoux prit les jambes à son cou, alors que je restais à me demander si c'était une blague ou pas. Voyant tout le monde paniquer comme des pauvres moutons enfermés avec un loup, je me levais et me tenais au mur pour marcher, ayant la vision un peu floutée. Je ne tenais pas du tout l'alcool, même si ces derniers temps, j'en avais consommé plus qu'il n'en fallait. J'arrivais à la porte d'entrée et l'ouvrais, pour découvrir des officiers juste devant moi. Ils me mirent même les menottes et me conduisirent à leur voiture. Je ne comprenais pas trop ce qu'il se passait, alors je suivais. Je regardais les lumières par la fenêtre de la voiture alors qu'elle roulait avec le gyrophare et arrivais bientôt au poste de police où l'on me fit sortir avec beaucoup de force. J'étais jeté dans une cellule pour les soûlards, tandis qu'ils appelaient mes parents. Je leur avais donné le numéro, même si j'avais pris beaucoup de temps pour m'en rappeler. Finalement, je m'endormais sur la chaise où j'étais, et fus réveillée par le bruit de la porte de la cellule qui s'ouvrait. Ma mère. Ce n'était pas la première fois que je me retrouvais ici, il fallait le spécifier. J'imaginais qu'elle payait gros les policiers pour qu'ils me laissent sortir à chaque fois. Je me retrouvais embarqué dans sa voiture avec chauffeur et me tenais le plus loin d'elle possible. « Mais pourquoi fais-tu ça Shakespeare ? » « Je ne serais personne. » *** Je tenais entre mes mains le diplôme qui m'avait été remis lors d'une cérémonie que j'avais trouvé, pour ma part, ridicule. Mais ce n'était pas ce à quoi je pensais. Dans un coin de ma chambre, une valise vide était ouverte, et je me demandais si je devais la remplir ou pas. Pourquoi ? Pour partir, loin d'ici. Je n'en pouvais plus. De mes parents, de mon frère parfait, de toute l'ambiance familiale. J'avais besoin d'indépendance, j'avais besoin de me construire une personnalité qui ne dépendait pas des autres. J'avais bien changé depuis mon époque rebelle, je m'étais remis à travailler pour pouvoir intégrer les meilleures universités. Et les meilleures bien sûr étaient loin de là où j'habitais. Finalement, je me levais et prenais des vêtements au hasard pour les jeter dans la valise et faisais comme ça jusqu'à ce qu'elle soit pleine à craquer. Je sortais rapidement de ma chambre et prenais le chemin vers la sortie. Je croisais ma mère soudainement, et sursautais face à son apparition. « Shakespeare, qu'est-ce que .. » « Je pars. » « Où ça ? » « Loin d'ici. » Et je me dirigeais vers la porte. Je passais dans la cour et demandais une voiture. Assis confortablement à l'intérieur, le taximan me demandait où je voulais aller. Machinalement, je répondais « Vegas. »

.NEED YOU ON MY WAY ♣

©midnight poison.

♣ PSEUDO/PRENOM : Fantine (prénom) fangtastic.taste (pseudo) Bou (pseudo) ♣ AGE & NIVEAU DE RP : 16 ans & je peux faire jusqu'à 200 lignes ♣ COMMENT ÊTES VOUS ARRIVE ICI ? par pub rpg design il me semble ♣ VOTRE AVIS SUR LE FORUM : perfecto ! ♣ VOTRE AVATAR & GROUPE CHOISI : paul wesley dans WE ARE GOLDENS♣ MOT DE LA FIN : je n'ai pas réussi à trouver le code, j'ai pourtant cherché dans la partie staff .. je dois avoir un problème >.<